Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Facebook
  • Google+
  • Crée ton blog

  • Blog

My-Writing-One-Shot

Photo de My-Writing-One-Shot

My-Writing-One-Shot

Description :

Wrinting ? A passion...

Je m'efforcerai, fidèle lecteur, de te faire découvrir d'autres horizons à travers l'histoire de personnages plus attachants les uns que les autres, appartenant au monde de Naruto. Le temps d'un One Shot, je t'enlèverai pour le monde des rêves et de l'imaginaire...

Serais-tu d'attaque ?

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer

Ses Honneurs (20)

  • Custom
  • Fans 100
  • Tag
  • Zlataneur
  • Fin du monde
  • Anniv' 2 ans

» Suite

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by My-Writing-One-Shot

Signaler un abus

Infos

  • Création : 16/09/2010 à 16:42
  • Mise à jour : 14/10/2013 à 09:07
  • 9 824 visites
  • 2 visites ce mois
  • 11 articles
  • 702 commentaires
  • 371 amis
  • 384 favoris
  • 443 kiffs

Tags

  • Bienvenue
  • Ino
  • Itachi
  • Kakashi
  • Karin
  • Kisame
  • Konan
  • Kushina
  • Minato
  • Naruto
  • Neji
  • Orochimaru
  • Pein
  • Prévenus
  • Questions
  • Sasori
  • Sasuke
  • Suigetsu
  • Tenten
  • Zabuza Momochi

» Suite

Ses archives (11)

  • One Shot VI,  "Après la pluie vient le beau temps"
  • One Shot V,  "Un étranger aux yeux de lune"
  • One Shot IV  "Destin"
  • Two Shot 1, Part 2 "Au nom de la mort..."

» Suite

Ses fans (433)

  • Saku0nyah
  • Cherry
  • Ecriture-rep
  • Amitie-1979
  • portgas-d-aiko
  • ConcoursNaruto-Jenny
  • Evisasol
  • adena-chan
  • naruto-fictions
  • tenten13

» Suite

Sources (384)

  • leamanga2
  • x--sasu-x-saku--x
  • saku-world-slavery
  • LadyShadow22
  • MyParadiseUniverse
  • SasuSaku-FiicAndCie
  • TheStory-ofSasuke
  • lala-810
  • sakura-kurogami
  • apotheose-des-sentimens

» Suite

Abonne-toi à mon blog !

RSS

Retour au blog de My-Writing-One-Shot

1 article taggé Sasori

Rechercher tous les articles taggés Sasori

Two Shot I, Part I Au nom de la Mort...

Two Shot I, Part I Au nom de la Mort...



●● тωσ ¨нσт ι, ραят ι ●●

°●°●°● ¨υιğєт¨υ/кαяιи ●°●°●°


"ρσυя ω0яℓ∂-0ƒ-иαяυт0"





Un chat miaula. Le son se propagea, s'engouffrant dans les étroites ruelles sombres et vides. Terriblement vides. Le son me parvint, affaibli,plus étouffé encore par le bruit de mes pas. J'avançais lentement, prudemment. Mes yeux scrutaient la nuit noire, cherchant une silhouette humaine qui me guiderait, en vain. Tout était épouvantablement vide. La respiration un peu plus rapide que la normale, j'entrepris un examen du lieu où je me trouvais. Les bâtiments étaient tous abandonnés, mais quelques canettes gouttaient encore sur les bords des trottoirs sales au carrelage édenté, en preuve incontestable de présence humaine en ces lieux désolés. Une brise chaude se leva, faisant virevolter mes mèches argentées dans tous les sens. Je ne pris pas la peine de les remettre en place. Cette obscurité presque étouffante, cette impression qui me submergeait, que le temps s'était soudain arrêté, que la vie entière s'était figée... Tout cela m'était presque insupportablement familier.

Ce lieu ne m'inspirait toutefois pas confiance, bien sûr, et ma main, enfoncée dans l'une des poches de mon Jean tailladé, joua avec le petit couteau à lame unique que je m'étais procuré. Car bien que ce lieu avait été ma deuxième demeure il n'y avait pas si longtemps, on n'était jamais trop prudent. Ce qui m'avait définitivement convaincu de me rendre là, c'était uniquement que la raison de ma convocation avait un rapport avec lui. Au moment même où son image s'imposa dans mon esprit, ma mâchoire se serra, ma respiration s'accéléra et mon poing se referma sur le manche de mon “arme”. Réaction on ne peut plus normale. Il était le seul être vivant à me procurer cette rage indomptable, cette envie soudaine de meurtre que j'essayais de réprimer. De meurtre, oui ! Et pas dans le sens figuré du mot. Psychopathe ? Peut-être... C'était d'ailleurs l'idée que l'on se faisait facilement de moi. “Suigetsu le psychopathe”. Pathétique...

A présent, j'y étais. Ce qu'on appelait communément le Campus. Et ce sous l'ordre de l'être le plus dangereux que les rues aient connu. Des images défilaient en vrac dans mon esprit, versant dans ma tête un déluge de souvenirs... Je revins alors subitement à moi, me traitant immédiatement de crétin. Deux silhouettes sombres se tenaient devant moi, l'une à côté de l'autre. Les deux individus me dépassaient d'une bonne tête, et une sorte de manteau flottait autour d'eux, au gré du vent. Ils étaient immobiles, m'examinant sûrement minutieusement. Reprenant rapidement contenance, je m'avançai d'un pas... et m'arrêtai net. Un sourire se dessina sur les traits encore invisibles à mes yeux du plus petit des deux inconnus, tandis que le métal froid de son revolver entrait en contact avec mon front. Quel idiot je faisais !

Suigetsu : Je suis là sous son ordre...

Le propriétaire de l'arme pouffa, puis éclata d'un rire sonore.

... : Comme on se retrouve, Sui'. On t'a tant manqué que ça ?
Suigetsu : T'es devenu sourd, Deidara ? Je répète, alors. Je suis là sous son ordre. Tu serais prêt à malmener l'un de ses invités ?

Je sentis instantanément le revolver se presser contre mon front, et son propriétaire s'arrêta subitement de rire, son regard amusé s'imprégnant de colère et de mépris.

Deidara : Que penses-tu faire, traître ? Me menacerais-tu ? Je suis encore sous ses ordres, moi. Je suis certain que c'est un piège. Et tu sais quoi ? Tu t'es jeté en plein dans la gueule du loup ! Tu crois vraiment que t'es là en tant qu'invité d'honneur ? Tu n'es qu'un lâche, un traître !

Pendant qu'il parlait, il s'était rapproché de moi, m'avait fermement attrapé par le col et appuyé son revolver sur ma tempe. A présent qu'il était près de moi, je distinguais facilement ses yeux d'un bleu sombre, ses cheveux blonds attachés en demi-queue et ses traits normalement railleurs, tordus par la rage. Son compagnon s'avança également vers nous, dévoilant des cheveux roux, des yeux bruns fatigués et un visage d'apparence calme. Il posa sa main sur le bras du blond, l'incitant ainsi à me lâcher. Mécontent, le blond vociféra :

Deidara : Sasori... Je peux savoir ce que tu fais ?

Sasori ne répondit pas, se tourna vers moi et me fixa. Rien que son regard me fit frissonner. J'avais l'épouvantable impression qu'il lisait en moi, qu'il pouvait atteindre mon esprit à travers mes yeux, qu'il prenait possession de mon corps petit à petit, me réduisant à l'état de... Pantin. Je devais être habitué à cette sensation que procurait le petit examen de Sasori, ayant vécu à ses côtés pendant une bonne période et ayant même fait équipe avec lui quelques fois. Seulement, je ne suis jamais arrivé à m'y faire.

Aussi sa voix me sembla-t-elle étrangement lointaine quand il prit la parole :

Sasori : Très bien. Suis-nous.

L'homme aux cheveux roux plongea son regard dans le mien, et la même sensation d'impuissance m'envahit une seconde fois. Lorsque je sentis enfin ma conscience reprendre le dessus, un violent frisson me traversa : Outre le fait que l'on m'avait déplacé sans que je m'en rende compte, aucun des visages qui me jaugeaient n'était... complètement humain. J'en reconnus quelques-uns, je voyais d'autres pour la première fois. Le peu des personnes présentes dans ce qui servait de QG qui me prêtait attention me jetait un regard méprisant ; je n'étais assurément pas le bienvenu. Des ricanements me parvenaient de partout autour de moi. La situation n'étant pas des plus agréables, ma fierté se mit à bouillonner quelque part dans ma poitrine, prête à surgir au moindre signe. J'arrivais à peine à respirer, suffocant presque sous l'effet de la rage qui tendait vers son paroxysme... Mais juste au moment où j'allais lui céder les commandes, une voix grave me fit revenir à la raison.

... : Bonsoir, Hôuzuki Suigetsu. C'est une joie de te revoir parmi nous.

A peine avait-il prononcé un mot que toute l'assemblée se tut, regardant vers le fond où une silhouette sombre dominait tout le monde, sur son « trône » surélevé. Aux paroles qu'il avait prononcées et au silence quasi-total qui régnait, je déduisis que mon vis-à-vis n'était autre que Pein. Le roi du Campus. Le maître des coins mal famés de la ville. Tous les dealers, les tueurs à gages, les trafiquants d'armes étaient à ses pieds. Et il n'y avait pas si longtemps, je l'étais aussi...

Suigetsu : Ouais... Saute les discours de fausse politesse et passe à l'essentiel. Qu'est ce que je fais là ?

Dans l'ombre, Pein sourit. C'était rare, très rare. Et ce n'était jamais de bon augure. Etait-ce réellement un piège ? M'étais-je fais avoir ? Je serrai les dents, m'attendant au pire. Pas que je tienne tant que cela à cette vie, mais je refusais de mourir dans ces conditions. Etait-il possible de choisir soi-même sa mort ? A ce moment-là, je le pensais. Je ne m'accrochais aux battements de mon c½ur que pour mieux choisir ma fin. Lugubre ? Et alors ? Je n'étais qu'un « psychopathe » après tout...

Pein : J'ai... comme qui dirait un petit service à te demander.
Suigetsu : Pourquoi à moi ? Tu as des centaines de personnes à tes pieds. Pourquoi m'avoir fait venir ?
Pein : C'est simple. Tu es le plus apte à mener cette mission à bien.
Suigetsu : Qu'aurais-je en échange ?
Pein : Tu as tout à y gagner. Je ferai abstraction du fait que tu aies déserté... Et tu pourras te débarrasser toi-même de la personne pour laquelle tu voues tant de haine... Oui, comme je te l'ai promis, ce que je te demande est en rapport avec lui. Tu auras l'opportunité de tuer Uchiwa Sasuke, de tes propres mains. Qu'en dis-tu ?
Suigetsu : Et qu'est ce que t'y gagne ?
Pein : Ta mission sera de t'infiltrer chez Orochimaru. Je te l'ai dit, tu devras tuer Sasuke... et son maître.

Alors c'était cela. Orochimaru faisait partie de la bande du Campus deux ans plus tôt. Il avait servi Pein pendant longtemps, ce dernier lui faisait confiance. Seulement, Orochi' finit par estimer qu'il était apte à créer son propre gang, avoir ses propres acolytes et devenir le maître des rues à son tour. Et pendant un temps, il avait réussi ! Jusqu'à ce qu'il tombe malade. Son second et bras droit, Yakushi Kabuto, prenait soin de lui à présent, tout en prenant la tête de la bande d'Oto. Bien sûr, pour avoir réussi à déjouer les pièges de Pein, à remporter les règlements de compte, à rassembler autant de monde, il devait être fort. Et pas qu'un peu, c'était certain.

Tuer Uchiwa Sasuke était une chose, tuer Orochimaru en était une autre.

Pein : Je sais que tu n'es pas capable de le faire toi-même. Aussi ne te demanderais-je que de nous faire des rapports de la situation une fois par semaine, nous prévenant pour que nous puissions intervenir au moment opportun. Est-ce clair ?

Je souris.

Suigetsu : Très. Les détails de la mission ?
Pein : Deux personnes ont d'abord à te parler. Nous verrons plus tard.

Deux silhouettes sombres se dessinèrent bientôt sur l'embrasure de ce qui servait accessoirement de porte d'entrée au “hall” de cette bâtisse délabrée. Les individus restèrent un moment dans l'ombre, embrassant l'assemblée du regard, puis s'avancèrent d'un pas confiant, presque simultanément, vers Pein qui avait repris sa place initiale, sur son perchoir. Je pus facilement reconnaître Uchiwa Itachi, le frère aîné de mon ennemi, à sa ressemblance frappante avec ce dernier. Les mêmes yeux sombres et glaciaux, les mêmes cheveux d'ébène sans reflets, le même teint pâle, la même démarche arrogante et hautaine... Itachi était cependant plus grand, et sa voix était plus posée que celle de son frère :

Itachi : Je voudrais un entretien privé.

Une affirmation. Un ton calme mais catégorique. Une posture fière. J'en vins presque à l'admirer... Ce n'est qu'à ce moment-là que mon regard se tourna vers le deuxième arrivant. Mes yeux s'écarquillèrent imperceptiblement, mes lèvres s'entrouvrirent d'un millimètre et j'esquissai un infime geste en arrière. Hoshigaki Kisame se tenait fièrement aux côtés de son coéquipier, son énorme et particulière épée bien attachée dans son dos, me fixant de ses yeux de requin, un sourire carnassier sur les lèvres.
 
▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫
 
Je soutenais le regard intense et vide de l'aîné Uchiwa, attendant, non sans impatience, qu'il débute son discours. Entamant une briquette de jus de fruit que j'avais emportée, je m'enfonçai un peu plus sur mon siège en bois entamé. Je n'avais aucune idée de ce qu'il avait à me dire, et son incompréhensible silence me pesait un peu. Soupirant bruyamment et détournant mes pupilles vers celles trop petites et incolores de mon ancien mentor, Kisame. Il me regardait aussi, son éternel sourire, qui n'en était toutefois pas vraiment un, accroché aux lèvres. Agacé, je finis par perdre la petite parcelle de patience que j'avais conservé.

Suigetsu : Mais quoi ? Vous voulez bien m'expliquer pourquoi cet “entretien” ? Qu'avez vous à me dire ?
Kisame : Calme-toi, gamin. Tu sais quoi ? Personnellement, j'ai envie de te déchiqueter pour ce que t'as fait. Mais apparemment, j'ai pas le droit... pour l'instant. Tu vas nous être utile.
Suigetsu : Tsch ! Si tu crois me faire peur ! Si j'avais peur de vous, je ne serais pas parti ! Et arrête de parler pour ne rien dire, et explique moi ce que vous voulez !

Alors qu'il allait répliquer, pour ne toujours pas répondre, sûrement, Itachi lui jeta un regard noir, le faisant immédiatement ravaler ses mots inutiles. Décidément, l'Uchiwa montait de plus en plus dans mon estime ! Ce dernier prit enfin la peine de me répondre, d'une voix autoritaire.

Itachi : Nous avons tous les deux des sujets différents à aborder. Pour ma part, cela concernera Sasuke.

« Il ne va quand même pas me demander de l'épargner, si ? »

Itachi : Dans le cas où tu aurais l'occasion de lui parler, ne lui dis, en aucun cas, que je fais partie de l'Akatsuki. C'est un ordre, non une demande. Dans le cas où tu ne coopérerais pas, je n'aurai aucun remord, aucune difficulté non plus, à te supprimer. Est-ce clair ?
Suigetsu : Ouais. Mais pourquoi tu ne me l'as pas dit devant l'autre ? T'avais vraiment besoin de m'isoler ici pour me demander ça ?

L'aîné Uchiwa me tourna alors le dos, faisant face à la porte. Posant sa main sur la poignée, il fit un signe de tête à Kisame avant de souffler :

Itachi : Ceci ne te regarde en rien. Contente toi d'obéir.

Et il sortit. Je soupirai tout en analysant les nouvelles informations que je venais d'acquérir : Sasuke Uchiwa ne savait donc pas que son frère faisait partie des gens du Campus... Comment était-ce possible ? Itachi avait gardé secrète son appartenance à l'Akatsuki pendant tout ce temps, alors que de probables espions auraient très bien pu s'immiscer et rapporter l'information à Oto... Que signifiait tout ceci ? Et surtout, pourquoi cacher mon silence à Pein ?

Avant que je ne puisse arriver à une quelconque conclusion, Kisame interrompit le travail de mes méninges en vociférant :

Kisame : Rends moi ma lame !

Je le regardai un instant, stupéfait, puis éclatai d'un rire sonore.

Suigetsu : Et selon toi, il suffit de me le demander pour que je te la rende ? Tu plaisantes ! Après tout le mal que je me suis donné pour l'avoir !
Kisame : Et maintenant tu vas gentiment me faire le plaisir de me la donner ! Je ne me répéterai pas !
Suigetsu : 'Te fatigue pas ! Et surtout, n'y pense même pas !
Kisame : Très bien. Je te propose un défi, histoire de prouver que tu es à la hauteur de Momochi Zabuza.

A la mention de l'ancien détenteur de la petite lame à tranchant unique que je possédais à mon tour, je tiquai. Zabuza n'avait pas seulement été l'un des plus puissant « épéistes » des quartiers sombres, mais également celui qui s'était occupé de moi pendant mon enfance, jusqu'à ce qu'il meurt de la main d'une certaine équipe de représentants de la justice, celle que l'on nomme la Team 7. Il avait été un tueur à gage au service d'un ancien dealer, Gâto. Et il était considéré comme une personne sans c½ur et sans conscience, ayant tué ses propres parents. Sortant de mes sombres pensées, j'écoutai avec une attention particulière ce que l'homme requin avait à me proposer.

Kisame : Le jour où nous attaquerons Oto, tu devras tuer la personne de MON choix. Tu n'as pas le droit de refuser, bien sûr. Si tu échoues, tu me donneras l'épée. Si tu réussis, elle est à toi. T'en dis quoi ?

Je souris à nouveau. Ce serait facile. Avec Kubikiri Houchou, que je savais manier à la perfection à présent, personne ne pourrait me vaincre.

Suigetsu : Marché conclu.
 
▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫
 
Tout était sombre et morne, mais je n'y prêtai pas grande attention. Après tout, j'y étais habitué. Les couloirs étaient sinueux, étroits, à peine éclairés par quelques lampes à la lumière jaunâtres éparpillées le long des parois rocheuses. J'avais la désagréable impression d'être enterré vivant, tellement je suffoquais dans ce labyrinthe souterrain. Mais il était trop tard pour rebrousser chemin, j'en étais conscient. De toute manière, je n'en avais pas l'intention. C'était le prix à payer, et ce n'était rien d'autre qu'un détail comparé au véritable danger que je courrais si je me faisais démasquer. Orochimaru avait la réputation d'être sadique et sans pitié, en plus d'être un manipulateur professionnel. Je me devais d'être extrêmement prudent, ne serait-ce que le temps de réaliser ma vengeance.

Le jeune homme qui me guidait, une sentinelle que j'avais croisée à l'entrée du souterrain, s'arrêta devant une porte, au fond d'une impasse. Je sentis l'arme qui me menaçait me délivrer, et son propriétaire, une deuxième sentinelle, poussa un soupir inaudible. Étonné de ce relâchement soudain, je m'avançai à l'intérieur de la pièce derrière mon guide, impatient de voir à quoi ressemblait le légendaire propriétaire des lieux.

Et je fus servi. L'obscurité dominait à l'intérieur, l'espace étant éclairé par deux torches posées de chaque côté d'un énorme lit en bois sombre et verni, où se reflétait l'éclat des deux flammes. A peine eus-je croisé le regard de l'homme alité qu'un violent frisson me prit. Le qualifier de “Serpent” n'était nullement exagéré. D'étroits yeux élancés encadrant des pupilles jaunes où brûlait une flamme plus sombre que celle que créait l'éclairage, un fin visage d'une pâleur maladive accentuée par l'enveloppe de cheveux d'un noir d'ébène, semblant absorber la lumière, cascadant sur des épaules un peu frêles mais non moins fières, des lèvres violettes étirées en un sourire sans joie, sans chaleur, sans vie...

Un homme dangereux, et l'on pouvait aisément le deviner. Je m'approchai, presque à contre coeur, en me faisant violence pour garder la tête haute et le regard fier qui ne me quittait que rarement. Je compris alors pourquoi mon “escorte” avait baissé sa garde à l'instant où la porte s'était ouverte, comme libérée du poids de son rôle : Orochimaru, à lui seul, pourrait d'un seul regard mettre le plus vaillant des meurtriers à genoux. Mon "hôte" se passa la langue sur les lèvres, puis prit la parole sur un ton doucereux qui lui donnait un air encore plus diabolique :

Orochimaru : Qui es tu ?
Suigetsu : Hôuzuki Suigetsu. Je faisais jadis partie de l'Akatsuki.

A l'entente de ce nom, le sourire du serpent s'élargit, et la lueur de ses yeux s'accentua.

Orochimaru : Et que viens-tu faire ici, seul ? Serais-tu suicidaire ?
Suigetsu : Je les ai quittés. Je suis venu vous rejoindre.
Orochimaru : Tu sais parfaitement qu'il ne suffit pas de me l'annoncer pour que je te crois...
Suigetsu : J'ai des infos qui pourraient vous être utiles. Vous pourrez les vérifier, si vous voulez ! Je ne prendrais pas le risque de vous donner de fausses astuces ! Vous êtes plutôt célèbre dans les quartiers, et non, je ne suis pas suicidaire.

"Donne leur quelques informations sur l'Akatsuki, pas quelque chose de trop grave, mais ne mens surtout pas. Et si tu parles à Orochimaru lui-même, surtout, vouvoie-le et flatte le indirectement. Il fait confiance aux personnes facilement manipulables..."

Orochimaru : Intéressant...

Cela marchait-il ? Après tout, je risquais ma vie en cet instant, mais comme le plan était de Pein lui-même, je ne pouvais que douter quant à son échec... Et fort heureusement pour moi, j'avais raison. A peine lui eus-je fait part de quelques unes des dernières réformes adoptées par l'organisation, la lueur démentielle qui ne quittait pas ses iris prit une dimension incroyable. Il jubilait, croyant certainement avoir gagné un nouvel allié.

Orochimaru : Très bien, tu resteras. Toutefois, tu devras être surveillé.

Il frappa dans ses mains, et la porte s'ouvrit presque instantanément. Une jeune fille de mon âge entra, ses cheveux d'un rouge terne coupés en un savant désordre flottant derrière son dos au fur et à mesure qu'elle s'approchait du lit. Elle se courba un court instant devant son maître, puis demanda d'une voix claire où ne perçait aucune trace de crainte ou de soumission.

... : Vous m'avez demandée, maître ?
Orochimaru : Karin, tu es chargée de surveiller cette personne, dorénavant. C'est une nouvelle recrue. Je te présente Hôuzuki Suigetsu, un ancien membre de l'Akatsuki.

Ladite Karin se tourna alors vers moi, et je rencontrai ses yeux bruns encadrés de lunettes rectangulaires, soulignant le regard hautain qu'elle m'adressait sans retenue. Un sourire moqueur étira ses lèvres rehaussées de gloss. A partir de cet instant précis, je me fis une idée fixe concernant cette personne.

"Cette mission risque d'être longue, je le sens..."
 
▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫
 
L'air frais emplit mes poumons, gonfla ma poitrine, passa dans mes veines, puis s'échappa, chaud, de ma bouche en un souffle apaisé. Enfin de l'oxygène ! Je ne pouvais survivre sans eau et sans air. Je me laissai tomber sur l'herbe humide, savourant cette sensation de liberté suite à la torture que j'avais dû subir pendant mon séjour au souterrain.

"Liberté ? Tu parles ! Avec l'autre binoclarde dans mes pattes, impossible d'être "libre" !"

Je jetai un regard agacé à la demoiselle chargée de "me surveiller". Elle ne me quittait pas des yeux, me fixant d'un regard ennuyé où perçait un soupçon de moquerie non dissimulé. Ma fierté refit soudain surface, après m'avoir quitté pour un bon bout de temps, mais devant elle, je refusais de perdre patience. Cela serait incontestablement un signe de faiblesse...

Suigetsu : Continue de me regarder, 'te gêne surtout pas !

Voyant qu'elle ne s'arrêtait pas pour autant, je repris, moqueur.

Suigetsu : Bah quoi ? Je te plais tant que ça ?

A mon plus grand plaisir, elle tiqua à cette dernière réplique. Perdant son petit sourire hautain, et ses yeux lançant à présent des éclairs par poignées, elle répliqua sur un ton de mépris :

Karin : Pff ! Me plaire ? Je vaux mieux que ça, figures-toi ! Je me demandais si c'est une opération de chirurgie esthétique qui t'a collé cette face de poisson...
Suigetsu : Tsch ! Si tu crois me toucher, tu te trompes. Fais mieux que ça la prochaine fois que tu veux me répondre, la binoclarde, parce que là, c'était quasiment médiocre.

Le mépris laissa la place à la rage, et la rousse s'approcha à grands pas de moi, brandissant son poing, prête à l'envoyer sur mon visage de "poisson". Bien sûr, j'esquivai facilement, laissant par la même occasion échapper un rire moqueur.

Suigetsu : Ne me dis pas que c'est comme ça que t'es sensée te défendre si je t'attaque ! Imagine que je sois un espion, ou quelque chose comme ça, tu serais morte en un rien de temps ! Et dire que t'es sensée me surveiller... C'est une véritable offense ! Comment Orochi' fait-il pour...

Une immense douleur à l'estomac me coupa le souffle en même temps que la parole. Je me relevai en me retenant de gémir, et en me tâtant le ventre à la recherche d'une potentielle blessure, mais ma main ne trouva rien de grave. J'ouvris un ½il histoire de chercher ce qui avait réussi à me toucher et restai bouche bée, ne croyant pas en l'image que me renvoyait ma rétine.

"C'est pas vrai ! Pas elle !"

Son regard était empli d'un sérieux nouveau, et son poing, encore tendu dans ma direction, était tellement serré que les jointures de ses doigts avaient blanchi.

Karin : C'est Orochimaru-sama... Ne t'avise plus jamais à l'appeler "Orochi'", ou par n'importe lequel de ces surnoms ridicules. Tu dérapes encore une fois, et je te jure que tu y passes. J'ai ordre de t'éliminer si j'ai ne serait-ce qu'un doute sur ta sincérité, ne l'oublie pas...

Je serrai les dents, tremblai de rage, baissai la tête pour ne pas afficher mon trouble. Cependant, je ne pus m'empêcher de murmurer, comme pour moi-même, ces mots dont j'étais si convaincu...

Suigetsu : Tu me menaces de mort... Qu'est ce que ça peut me faire ? Je n'ai rien à perdre de toute façon, alors vas-y, fais-toi plaisir !

J'avais relevé mon regard vers mon observatrice, ne prêtant aucune attention à la surprise maîtrisée qui apparaissait sur ses traits. Mort... Pourquoi me ferait-elle peur ? La vie elle-même est bien plus sombre, plus tragique, beaucoup... beaucoup plus injuste.

Karin : Suis-moi, on rentre.

Les lèvres pincées, le c½ur plein de rage, je pénétrai encore une fois dans les ténèbres étouffantes qui me tendaient ses bras...
 
▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫
 
J'avais hâte de sortir, tellement que je pris mon plateau, où reposaient un verre d'eau et une tranche de pain, et remontai à la surface sans demander l'avis de la rousse qui m'avait servi mon petit déjeuner. De toute manière, elle me suivit sans un mot, paraissant plongée dans ses pensées, mais ne me laissa toutefois pas dépasser la rivière située à cinq cent mètres du repère d'Oto. Assis en tailleur sur l'un des rochers bordant l'eau courante, assez proche pour que je sois aspergé des gouttes limpides que le cours d'eau perdait dans sa course, et assez dégagé pour que les rayons du soleil renaissant m'atteignent, je grignotais doucement, me souciant plus du liquide que du consistant. J'avais besoin d'être hydraté en permanence, le liquide était ma principale source de nourriture.

Mon esprit se vida l'espace d'un instant... Le chant de la rivière m'apaisait, me faisait oublier le monde qui m'enserrait tel un entonnoir... Jusqu'à ce que je fus gentiment interrompu...

Karin : Hé ! Arrête de rêvasser ! Orochimaru-sama veut te voir tout de suite. Il va évaluer ton niveau, pour voir si tu vaux quelque chose... D'après ce que j'ai vu hier, je pense que tu risques de ne pas tenir debout deux minutes face à ton adversaire.
Suigetsu : Tsch !

Elle me fit un sourire provoquant, me suivit des yeux pendant le trajet du retour. Une fois le labyrinthe traversé, nous entrâmes dans une pièce vaste et vide, où le moindre chuchotement résonnait grâce à l'écho tel le son lourd d'un tambour. Orochi', je me refusais à l'appeler autrement, était assis sur une chaise roulante, son éternel sourire sans vie lui fendant les lèvres.

Orochimaru : Enfin... Tu es là ! Je crois que Karin t'a déjà expliqué ce que tu es censé faire. Les règles du jeu sont simples : si tu touches ton adversaire, je considère que tu as fait tes preuves, et tu restes parmi nous. Si c'est lui qui te touche en premier... Ta visite se verra nettement raccourcie !

Je ne pus retenir un léger frisson.

« Dis tout de suite que je risque ma peau à ce « jeu » ! Le pire, c'est que je n'ai absolument pas le choix ! Reste à espérer que mon adversaire sera une mauviette, ce dont je doute fort... »

Le serpent frappa dans ses mains, et une ombre remua dans un coin de la salle. Je n'avais même pas remarqué sa présence ! J'eus tout de suite un mauvais pressentiment, et guettai mon adversaire tandis qu'il s'avançait vers la lumière. Le pâle rayon du néon qui éclairait la pièce frôla le visage du jeune homme. Ma mâchoire se serra, ma vision se brouilla un instant, et je ne pus, malgré mes efforts, empêcher mes poings de se serrer aux sangs. Des cheveux noirs de jais. De larges épaules droites et fières. Un teint pâle, mais frais. Une expression impassible rehaussée par deux yeux sombres et profonds...

Orochimaru : Je te présente Uchiwa Sasuke. Il sera ton adversaire. Que le meilleur gagne !

« Quelle ironie ! Sasuke Uchiwa va me permettre de rester ici ET d'évaluer mon niveau ! Excellent... Vraiment parfait ! »
 
▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫ ▪ ▫
 
Enfin, me direz vous, voilà le Suigetsu/Karin dont j'avais tant parlé ! Figurez vous que j'ai dû le répéter QUATRE fois avant d'être satisfaite. Effacer huit pages et tout recommencer n'est pas une mince affaire, croyez moi =.=

Oui, oui, c'est un Two shot ! C'est parce que j'ai estimé ce texte trop long pour un One Shot. 20 pages Word en Calibri 12... Ne dites pas que je n'ai pas travaillé :p

Cette partie de l'histoire n'a pas encore vu naître du Suigetsu/Karin, mais ne vous inquiétez pas, c'en est bien un. La fin est pas, mal, je trouve... En tout cas j'en suis plus satisfaite que mes deux précédents OS, mais la décision finale vous revient, bien sûr ! :D

A toute !
Tags : Karin, Suigetsu, Sasuke, Orochimaru, Kisame, Itachi, Pein, Deidara, Sasori, Zabuza Momochi
​ 22 | 16 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.207.152.62) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 21 mai 2011 15:10

Modifié le samedi 06 août 2011 10:49

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
    • Yax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • kwest
    • Zipalo
    • oMIXo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile